Pradines - Saint Martial
le 8 octobre 2019
Pradines - Saint Martial
Située à environ 500m du bourg de Pradines, l’église St Martial au milieu du cimetière planté de cyprès et de noyers. Elle est dédiée à St Martial, premier évêque de Limoges et évangélisateur du Quercy au 3° siècle. Bâtie entre le X° et le XII° siècle, c’est le type même des églises rurales : la nef unique couverte en charpente se prolonge par une abside rectangulaire, plus étroite, voûtée en berceau et agrémentée de niches latérales. Le clocher-mur de type languedocien a remplacé le clocher roman détruit à la Révolution française.
A l’intérieur, la tribune sur piliers, installée sans doute pour augmenter la capacité de l’église, est assez remarquable comme le maître-autel polychrome du XIX° siècle. Au centre, la Vierge couronnée entourée par les douze apôtres avec leurs attributs traditionnels, et sur les faces latérales, les prophètes. La Pieta, dans la niche latérale droite est en bois polychrome non doré. Au-dessus on peut remarquer des traces de peintures murales. Au fond de l’abside, la Vierge à l’Enfant datée du XIII° siècle est en noyer polychrome.
Plus près de nous, il devient plus facile de voir comment les Pradinois manifestent qu’ils aiment leur église. La foudre tombée sur l’église le jour de la fête de Notre Dame du Salve Regina en mai 1939, ne fit aucune victime mais détériora plusieurs statues dont celle de saint Martial. Pour perpétuer le souvenir de Notre Dame du Salve Regina un vitrail circulaire fut créé en son honneur et est en place au fond de l’église.
Une grande fête a eu lieu le 3 juin 1979 pour célébrer la restauration de l’église et la bénédiction par Mgr Rabine, évêque de Cahors, de la 3° cloche offerte par les paroissiens.
Le 11 août 1987, Mgr Gaidon, bénit le nouveau chemin de Croix, acheté, construit et mis en place par les paroissiens de Pradines.
Elle est ouverte au public tous les jours et il n’est pas rare en dehors des messes paroissiales, que ceux qui viennent au cimetière ou les promeneurs des bords du Lot y entrent un moment pour trouver, dans le silence et la beauté, l’impression d’une grande paix, celle qui nous rapproche de Dieu.
Michou Maleta et
Marthe Grunenwald