Chapelle de terre Rouge

le 11 décembre 2020

LA CHAPELLE DE TERRE-ROUGE

La chapelle de Terre-Rouge, partie intégrante du Centre paroissial, a été construite entre 1975 et 1980 au moment de la création du quartier, selon les désirs de Mgr Bréheret, évêque de Cahors à l’époque, et de Maurice Faure, maire de Cahors. Mgr Rabine a consacré la chapelle et l’a dédiée à St Joseph.

Les habitants du quartier et des paroisses voisines (Cabessut, Bégoux, Arcambal) ont participé activement à la réalisation, tant aux travaux qu’aux supports financiers. Les artisans et artistes ont pris leur part de travail : C. Verdun pour les vitraux, René Fournier pour la Vierge et la croix, Fernand Héreil pour l’autel et le tabernacle, Pierre Duthell pour le chemin de Croix et le suivi du chantier, Mr Sanchez pour le reportage photographique, René Soubirous pour l’entretien. (J’en oublie sans doute, qu’ils veuillent bien m’en excuser).

Cela a été tout un élan d’action et de solidarité, c’est pour cela que nous sommes très liés. Le catéchisme, l’aumônerie du collège, des partages d’Evangile, des temps de prière, la vie des différents mouvements, les fêtes du quartier, la messe du samedi soir ont animé la vie du Centre. Notre souci essentiel, depuis le début, a toujours été un désir d’ouverture au quartier, de participation active à la vie associative et communautaire, « tous horizons », on dirait peut-être aujourd’hui à la périphérie. En témoignent aujourd’hui les anglicans qui s’y retrouvent le dimanche matin et les répétitions de la chorale œcuménique le vendredi après-midi.

Cette histoire, ces liens tissés, le lieu (c’est la seule église où les fidèles sont disposés en arc de cercle autour du prêtre et de l’autel, c’est la seule aussi d’accès facile pour les personnes en fauteuil roulant), font comprendre le sentiment de quasi fraternité que l’on vit en allant célébrer la messe le samedi soir : la liberté de parole, la simplicité, le sourire devant les chants pas toujours réussis, le bien-être de se sentir en famille et ensemble enfants de Dieu.

Gisèle Viguié

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20 ans et déjà une histoire !

 De l’origine...

Je me souviens du quartier de Terre Rouge il y a trente ans. Les écoles maternelle et primaire étaient là, la cité HLM, le collège.
Ce qui est la gendarmerie actuellement était un verger en friche, avec une maison abandonnée dans son centre ; les enfants y venaient ramasser des pommes, chercher des escargots. Les gendarmes étaient logés dans des préfabriqués tout le long de la rue Pierre Corneille à l’emplacement du lotissement les Mimosas.
Alentour, toute la zone de terrain proche du stade était en chantier, chantier de maisons habitées par des familles dynamisées par leur départ dans la vie, dans le quartier.
Les enfants sont allés à l’école, les parents se sont rencontrés dans le cadre scolaire, se sont retrouvés dans les associations de parents d’élèves, au gré des voisinages ; les liens crées dans l’enthousiasme d’un commencement se sont épanouis en 1973 dans le projet de la mise en place du Centre Social et "on prend les mêmes et on recommence" dans la construction du Centre Paroissial.
Le terrain, donné par la Mairie abritait un préfabriqué qui servait de lieu de catéchèse, d’aumônerie du collège, de liturgie le samedi soir. Certains "anciens" reparlent avec émotion de ce temps de naissance où ce que l’on vivait nous semblait porteur de l’élan de Vatican II. Mais il aurait fallu "pousser les murs " du préfabriqué pour satisfaire la nécessité d’un lieu de culte, de salles pour l’aumônerie, d’un logement correct de l’équipe des prêtres. Maurice Faure, Maire de Cahors, insistait pour que le terrain soit bâti, la construction du Centre Paroissial fut décidée. C’était il y a 20 ans...

 ...à la réalisation

Je me souviens du 31 janvier 1978, d’une réunion à l’ancien Évéché présidée par Monseigneur Rabine et Maurice Faure. Les personnes du Quartier attendaient un projet ! La décision fut prise de la construction d’un Centre Paroissial nécessaire pour les diverses activités et le rassemblement des chrétiens.
Je me souviens qu’alors une dynamique, un enthousiasme prenant au cœur ceux qui attendent la réalisation, en même temps que s’élèvent les fondations. C’est comme un feu qui s’embrase et ne s’éteindra pas, grâce à ceux qui l’attisent.
Je me souviens qu’en l’an de grâce 1980, le 7 juin, le Centre est debout tel un navire majestueux qui va vers le grand large. Il est dominé par Croix, offerte gracieusement. L’inauguration est une fête qui rassemble tout un peuple.

 Le parcours...

Je me souviens de ces 10 ans 1980/1990, la flamme du départ serait-elle retombée..? Allons ! Un nouveau souffle sur les braises encore chaudes et c’est la fête ! Chacun apporte sa brindille, son petit bout de bois et la flamme resurgit à nouveau pour 10 ans.

 ...continue

Je me souviens de l’an 2000, le 27 Mai, je regarde par dessus l’épaule. C’est pour rendre grâce au seigneur et remercier tous ceux qui sont passés dans ce centre. Ils y ont apporté leur dévouement, leur compétence, leur temps pour que la vie jaillisse en joie, en aide chaleureuse et efficace, tel un foyer où l’on vient se réchauffer. Vive le Centre Paroissial !
Et demain ? Quel projet ?

 La foi d’un bâtisseur...

Le Père Francis Luzergues, a rejoint la maison du Père le 12 mars 2000. Comme un maçon choisit avec soin la pierre qui convient à sa juste place, Francis savait écouter, prendre en compte l’autre patiemment et lui redonner toute sa dimension d’homme et de chrétien. Il était le ciment de la communauté, le lien entre les hommes de bonne de bonne volonté.
Ainsi, n’a-t-il pas exprimé le désir des paroissiens et suscité la restauration de l’église d’Arcambal en 1973 ? Pour un coup d’essai (rassemblement sur un projet), ce fut un coup de maître (restauration d’un magnifique joyau).
L’essai transformé à Bégoux en 198x, a laissé les traces d’un lien authentique entre les habitants, dans un village en proie à l’urbanisation.
Enfin, en 198x la restauration de l’église du Sacré-Cœur à laquelle il tenait beaucoup, a pu commencer.
Au delà de ces réalisations, construire des personnes, soudées au sein de la communauté, autour du Conseil Paroissial, tel était son idéal, à nous de continuer...

Merci Francis, pour ce vibrant exemple de Foi !
Les curés du Secteur paroissial :
Jean GAUZIN, août 1962 à décembre 1970.
Francis LUZERGUES, arrivé en 1962 (adjoint.de Gauzin),
Curé en décembre 1970. jusqu’en 1982,
Michel PEYRICHOU. de 1982 à 1991,
Jean BARBA, de 1991 à 1997,
André BREMONI. 1997...
et les autres prêtres ayant exercé :
Pierre FAYRET, Joseph BORIS, Edouard de LABARRIERE, Pierre BOUIN, Christian DURAND, Emmanuel DELMAS, Michel PARE, Luc Denjean. Actuellement : Michel Peyrichou et Jean Labro

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