Une mission estivale
Avec Carlo Acutis, à la cathédrale de Cahors.
le 22 août 2025

Une aventure paroissiale….
C’est à l’initiative de Marie Françoise et de Pierre, un couple de retraité, qu’une aventure missionnaire
s’est déroulée dans notre belle cathédrale de Cahors du 5 juillet au 15 août. Sensibles à la vie de ce
futur saint donné en exemple aux jeunes du monde entier, ce couple proposa de faire venir l’exposition
des miracles eucharistiques répertoriés par le jeune Carlo Acutis. Avec le soutien et les encouragements
du Père Luc, l’accueil chaleureux de Nadine, responsable de la cathédrale, Ils ont rassemblé autour
d’eux une petite équipe de paroissiens très touchés par la vie si courte de ce jeune, mais une vie aux
fruits innombrables et toute tournée vers le Christ.
« Une remise à niveau » générale, des découvertes, ont été proposées à partir d’une conférence
ouverte à tous et animée par Jean Luc Moens, docteur en mathématiques, membre de la Communauté
de l’Emmanuel, auteur de plusieurs livres sur Carlo Acutis rédigés en lien avec ses parents. Sur les 120
participants, nous n’étions pas tous, loin de là, au fait sur la vie de Carlo et sur les miracles
eucharistiques. La réalité de ces miracles à travers les siècles, dans de nombreux pays, en ont surpris
beaucoup. Que dit la science ? Que dit l’Eglise ?
Nous sommes allés de découvertes en découvertes… Tout cela a dynamisé la petite équipe de
missionnaires bien décidés à aller à la rencontre des touristes, à porter la mission dans la prière,
l’adoration et à se mettre en « tenue de service ».
Une grande diversité d’âge, d’origine géographique, sociale, de parcours catéchétique…mais une
curiosité évidente…
La rencontre débutait dans une proposition très respectueuse : « voulez-vous découvrir la vie du jeune
Carlo Acutis, les miracles Eucharistiques, de quoi s’agit-il et le pourquoi cette exposition ? ».
Connaissait(ent)-il(s) Carlo Acutis… les miracles eucharistiques ?… »
Même si les refus furent nombreux, le nombre des visiteurs étant particulièrement dense (avec des
pointes de plus de 200 touristes à l’heure nous dit-on !), nos missionnaires paroissiaux n’ont pas
chômé !
Parler de l’eucharistie à des jeunes qui n’ont jamais assisté à une messe, à des personnes non baptisées,
à des personnes qui avaient fait leur première communion « par tradition », à des médecins non
croyants, non pratiquants mais « curieux de savoir », à des familles aux parcours et visages très divers,
à un groupe de personnes handicapées…demandait une adaptation constante. Les « timings » étaient
très divers, même si une présentation avec un petit échange pouvait allait jusqu’à 10 minutes, assis,
tout en goutant la fraîcheur de notre cathédrale. Les touristes ont le temps mais aussi des programmes
chargés. C’était un ajustement constant, continu, déroutant parfois, mais le sentiment que chacun
repartait avec une découverte et peut-être le souhait d’aller plus loin. La catéchèse devait se simplifier
à l’extrême, mais aussi être suffisamment claire et nourrissante tout en restant synthétique.
Merci Carlo, catéchiste à l’âge de 11 ans, pour ton aide, tes phrases imagées qui faisaient « tilt » :
l’image de « l’Eucharistie autoroute vers le ciel » ; l’image de la montgolfière pour le sacrement de
réconciliation ; ta réponse d’enfant à ta grand-mère qui te demandait pourquoi tu ne te mettais jamais
en colère : « Mamie je ne me mets jamais en colère, car je sais que cela ne ferait pas plaisir à Jésus ».
Pour les enfants, débuter la rencontre en leur demandant s’ils aimaient les pizzas, une célèbre pâte à
tartiner, les Pokémons, le Monopoly, le sport, les animaux…. était une entrée en matière toute trouvée
qui « faisait mouche » en leur signifiant d’entrée combien le jeune Carlo était proche d’eux. Et ceci
avant d’aborder sa Première Communion et la volonté de ce jeune de laisser à « Jésus toute sa place
dans son cœur », sa fidélité à l’Eucharistie quotidienne et au sacrement de réconciliation …. Puis sa
générosité envers les plus pauvres, comment il avait vécu son respect de la planète, sa vie simple et
humble qui ne s’inscrivait pas dans un consumérisme sans limite et, enfin, son utilisation d’internet
exclusivement tournée vers le bien. Tout cela, venait toucher les visiteurs très attentifs.
Introduire les miracles eucharistiques était, là aussi, facilité par la description du fonctionnement du
cœur humain : ce mouvement continuel du sang qui entre dans le cœur pour en ressortir afin de porter
l’oxygène et la vie à la moindre petite cellule de notre corps permettait de poursuivre avec cet Amour
dont Dieu veut remplir notre coeur pour le porter aux autres. Le jeune Carlo en était un témoin vivant.
Certains miracles eucharistiques ont fait l’objet d’analyses médico-légalesréalisées au XXème siècle par
différents laboratoires qui révèlent la présence de sang du groupe AB+, en concordance avec le Linceul
de Turin, le Voile d’Oviédo et la Tunique d’Argenteuil, ainsi que la présence de muscle cardiaque altéré,
vivant, porteur de lésions d’infarctus liées au stress physique et psychologique d’une personne qui
souffre. A cela s’ajoute l’impossibilité de définir une filiation lorsque l’analyse l’ADN a été réalisée (1).
Le langage scientifique peut être connu par la raison, mais laisse un espace de liberté à notre foi.
Certains se recueillaient devant des reliques du jeune « Geek de Jésus », près de la Sainte coiffe, et
repartaient avec des pensées écrites de Carlo pour poursuivre leur route, parfois touchés par le sens
de cette parole qui venait particulièrement les rejoindre ce jour-là.
« Aller aux périphéries », oser la rencontre…
« Aller aux périphéries » nous encourageait Le Pape François, thème que son successeur Léon XIV a
repris par la suite.
Cet été à Cahors, le jeune Carlo nous avait bien facilité la tâche. Dans notre belle cathédrale, au pied
du bénitier, au bas des marches, sous la coupole, nul besoin d’aller bien loin. Carlo Acutis, avec sa vie
exemplaire et son exposition sur les miracles eucharistiques, a facilité de nombreuses rencontres pour
« une catéchèse », non pas « pour les nuls » selon l’expression à la mode dans l’édition, mais pour des
curieux, et des « chercheurs de sens », entrés dans une église pas seulement avec un guide touristique
sous le bras. Ils en sont ressortis avec de nouvelles images, de précieuses lectures, et de nouvelles
interrogations dans le cœur…
Un exemple : cette famille qui a d’abord décliné l’offre d’une présentation, mais qui, sur le parvis en
sortant, a cliqué sur la vidéo « Qui est Carlo Acutis ? » dont ils venaientseulement de découvrir le nom.
Lorsqu’ils ont fait défiler la petite vidéo du « Cyber Apôtre » sur You Tube, ils sont entrés de nouveau
dans la cathédrale pour écouter les explications et faire plus amplement connaissance avec ce jeune et
« son » exposition des miracles eucharistiques. Assurément, Ils ne voulaient pas rater le « scoop » de
leurs vacances d’été, et peut-être plus que cela ???
Saint Carlo Acutis, prie pour nous !
Gisèle, bénévole à l’accueil
(1) « Un cardiologue rencontre Jésus. Les miracles eucharistiques à l’épreuve de la science » du Dr Franco Serafini
Artège édition